Etude du lien entre cyberviolence et climat scolaire : enquête auprès des collégiens d’Ile de France
Keywords
cyberviolence
cyberbullying
victimization
school climate
insecurity
Publication details
Year: | 2015 |
DOI: | https://doi.org/10.4000/dse.815 |
Issued: | 2015 |
Language: | French |
Volume: | 33 |
Start Page: | 69 |
End Page: | 80 |
Editors: | |
Authors: | Blaya C. |
Type: | Journal article |
Journal: | Les dossiers de la science de l'éducation |
Abstract
This paper presents the findings of a research about the link between the school climate and cyberviolence. This questionnaire survey was completed in 40 lower secondary schools with 3,390 year 6 and year 7 students (11-13 years old). Findings show evidence of the negative impact of cyber victimization on the students’perception of the school climate, the quality of interpersonal relationships and the feeling of insecurity. Cybervictims are more numerous to be also victims of traditional violence. This leads us to the conclusion that it is necessary that schools take the problem seriously and try to tackle cyberviolence in order to prevent traditional violence and preserve a positive school climate.
Outcome
Nos résultats indiquent que 18,2 % des élèves interrogés se déclarent victimes de cyberviolence. Ce qui représente dans l’échantillon, 6,2 % par SMS, 5,3 % sur leur réseau social, 3,8 % de happy slapping et, 1 % par emails. Ces résultats confirment les tendances observées dans la plupart des autres recherches sur la question, montrant que les SMS sont le mode de communication prédominant de la cyberviolence (Livingstone et al., 2011; Mc Guckin, O’More & Crowley, 2009; Menesini, Calussi & Nocentini, 2012). De plus, 6,4 % des participants déclarent au moins quatre victimations dans l’année scolaire en cours. Ces cybervictimes se répartissent de la façon suivante dans la totalité de l’échantillon : 3,5 % SMS ; 2,9 % Internet (emails et réseau social) ; 0,9 % happy slapping. Il s’agissait pour nous de vérifier l’impact de la victimation sur le climat scolaire (les victimations peuvent être hétérogènes, ainsi le tiers des élèves victimes de SMS sont également victimes sur Internet et 35 % des victimes de happy slapping sont aussi victimes sur Internet).